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Loi sur le médicament. La FNATH salue l’adoption par les sénateurs de la possibilité pour les victimes d’intenter des actions de groupe

02/11/2011 16:54 par Admin Admin

Les sénateurs ont adopté dans le cadre du débat portant sur la loi sur le médicament la possibilité d’une action de groupe pour les victimes. La FNATH salue l’adoption de cette mesure qu’elle avait proposée dans un document adressé à l’ensemble des parlementaires.

Le scandale du MEDIATOR a permis de mesurer à quel point :
  • les victimes sanitaires étaient démunies face à des grands groupes industriels qui avaient les capacités économiques et judiciaires de retarder les procédures et de faire subir un véritable parcours du combattant aux victimes déjà atteintes psychologiquement ou physiquement ainsi qu’à leurs familles,
  • le traitement sans cohérence des drames sanitaires conduit à une injustice et à une discrimination majeure à l’endroit d’autres victimes (par exemple les victimes du distilbène, ce produit administré en masse jusque dans les années 80 aux femmes enceintes avec les conséquences que l’on connaît jusqu’à la troisième génération).
Il est inconcevable que toutes ces victimes doivent – parce que leur pathologie n’est pas due à tel ou tel médicament – être les « oubliées » de l’indemnisation et qu’elles aient à supporter, seules, à leur frais et dans le silence des médias, des années de procédure, d’expertises et de contre-expertises pour espérer obtenir enfin une reconnaissance de responsabilité et une réparation de leur préjudice. Pourtant, comme pour le Médiator, les effets indésirables démontrés et les dommages irrémédiables causés sur leur santé sont le fruit de médicaments ou de dispositifs qui ont été validés par les autorités administratives et financées par la collectivité.

L’introduction d’une action de groupe doit permettre aux victimes du médicament d’obtenir une indemnisation rapide et directe auprès du responsable sans attendre 10 ou 15 années de procédure ou la constitution d’un énième fonds d’indemnisation dont le financement, au final, est le plus souvent assuré par les deniers publics.

La FNATH espère que cette disposition sera maintenue par la commission mixte, car il s’agit d’une mesure régulièrement annoncée et tout aussi régulièrement enterrée.

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