Vous êtes ici : > Accueil > Les 90 ans de la FNATH. La FNATH rend hommage le 20 mai à Allègre (Haute-Loire) à Baptiste Marcet, fondateur
Les 90 ans de la FNATH. La FNATH rend hommage le 20 mai à Allègre (Haute-Loire) à Baptiste Marcet, fondateur
20/05/2011 15:00 par Admin Admin
A l’occasion de son 90e anniversaire, la FNATH, association des accidentés de la vie (anciennement « Mutilés du travail »), rendra hommage le 20 mai prochain à Baptiste Marcet, le plus illustre de ses fondateurs, à Allègre, son village natal.
Une délégation menée par Jean-Pierre Monier, président national, et les représentants départementaux et locaux de l’association, se rendra ce vendredi 20 mai de Saint-Etienne à Allègre pour rendre hommage, en présence de personnalités locales et régionales, à Baptiste Marcet, natif du lieu et personnage phare de l’association pendant de nombreuses années. Le maire d’Allègre, Jean-Luc Fraysse, souhaitera la bienvenue à la délégation devant le buste de Baptiste Marcet, à proximité de la Mairie.
Baptiste Marcet, le fondateur des mutilés du travail
De 1925 à 1963, Baptiste Marcet présidera la Fédération : 38 années durant lesquelles il va imprimer durablement l’action des mutilés du travail. Toute sa vie, Marcet a été attaché à Saint-Étienne (Loire) où il a mené ses premières batailles de militant ouvrier et où il enracinera la Fédération. Né au Puy, en Haute-Loire, département voisin, le 20 octobre 1883, il devient orphelin et est recueilli par un oncle à Allègre, à 26 km du Puy. Il devient maréchal-ferrant. Il s’installe à Saint-Étienne en 1900 puis travaille à Paris comme forgeron où il fréquente assidûment les réunions de la bourse du travail. De retour à Saint-Étienne, il devient secrétaire du syndicat des maréchaux-ferrants. À cette époque, il est blessé par la ruade d’un cheval récalcitrant. Après la Grande guerre où il a été mobilisé, il reprend son métier et s’occupe du dispensaire syndical de la rue de la Charité à Saint-Étienne.
Sa vie et son œuvre ne peuvent être dissociés de l’histoire de notre association. Marcet se faisait accompagner de manchots et de culs-de-jatte à la chambre des députés et à la présidence du Conseil. Raymond Poincaré, président du Conseil, homme difficile de réputation, aurait ainsi été sensible au spectacle de cette détresse humaine, et cédé aux revendications de revalorisation en 1929.
Il s’est éteint, à 81 ans, le 10 mai 1964 à Allègre où il est inhumé.
La FNATH aujourd’hui
En 2011, la FNATH fête ses 90 ans. Grâce notamment à l’action menée par Baptiste Marcet et poursuivie depuis, la FNATH est devenue au fil des ans un acteur incontournable de l’histoire sociale de notre pays, permettant la conquête de nombreux acquis (telle que la revalorisation annuelle des rente en 1954 ou l’interdiction de l’amiante). En ce moment, l’association se préoccupe plus particulièrement de deux dossiers importants : l’accompagnement des personnes ayant pris du Mediator ainsi que des personnes exerçant des métiers pénibles et pouvant à ce titre bénéficier d’une retraite à 60 ans.
La journée du 20 mai
Après le mot d’accueil du maire d’Allègre, la cérémonie se poursuivra de la manière suivante :
A l’occasion de son 90e anniversaire, la FNATH, association des accidentés de la vie (anciennement « Mutilés du travail »), rendra hommage le 20 mai prochain à Baptiste Marcet, le plus illustre de ses fondateurs, à Allègre, son village natal.
Une délégation menée par Jean-Pierre Monier, président national, et les représentants départementaux et locaux de l’association, se rendra ce vendredi 20 mai de Saint-Etienne à Allègre pour rendre hommage, en présence de personnalités locales et régionales, à Baptiste Marcet, natif du lieu et personnage phare de l’association pendant de nombreuses années. Le maire d’Allègre, Jean-Luc Fraysse, souhaitera la bienvenue à la délégation devant le buste de Baptiste Marcet, à proximité de la Mairie.
Baptiste Marcet, le fondateur des mutilés du travailDe 1925 à 1963, Baptiste Marcet présidera la Fédération : 38 années durant lesquelles il va imprimer durablement l’action des mutilés du travail. Toute sa vie, Marcet a été attaché à Saint-Étienne (Loire) où il a mené ses premières batailles de militant ouvrier et où il enracinera la Fédération. Né au Puy, en Haute-Loire, département voisin, le 20 octobre 1883, il devient orphelin et est recueilli par un oncle à Allègre, à 26 km du Puy. Il devient maréchal-ferrant. Il s’installe à Saint-Étienne en 1900 puis travaille à Paris comme forgeron où il fréquente assidûment les réunions de la bourse du travail. De retour à Saint-Étienne, il devient secrétaire du syndicat des maréchaux-ferrants. À cette époque, il est blessé par la ruade d’un cheval récalcitrant. Après la Grande guerre où il a été mobilisé, il reprend son métier et s’occupe du dispensaire syndical de la rue de la Charité à Saint-Étienne.
Sa vie et son œuvre ne peuvent être dissociés de l’histoire de notre association. Marcet se faisait accompagner de manchots et de culs-de-jatte à la chambre des députés et à la présidence du Conseil. Raymond Poincaré, président du Conseil, homme difficile de réputation, aurait ainsi été sensible au spectacle de cette détresse humaine, et cédé aux revendications de revalorisation en 1929.
Il s’est éteint, à 81 ans, le 10 mai 1964 à Allègre où il est inhumé.
La FNATH aujourd’hui
En 2011, la FNATH fête ses 90 ans. Grâce notamment à l’action menée par Baptiste Marcet et poursuivie depuis, la FNATH est devenue au fil des ans un acteur incontournable de l’histoire sociale de notre pays, permettant la conquête de nombreux acquis (telle que la revalorisation annuelle des rente en 1954 ou l’interdiction de l’amiante). En ce moment, l’association se préoccupe plus particulièrement de deux dossiers importants : l’accompagnement des personnes ayant pris du Mediator ainsi que des personnes exerçant des métiers pénibles et pouvant à ce titre bénéficier d’une retraite à 60 ans.
La journée du 20 mai
Après le mot d’accueil du maire d’Allègre, la cérémonie se poursuivra de la manière suivante :
- le dépôt d'une gerbe par la FNATH ;
- ainsi que par la Mairie de Saint Etienne, qui sera représentée par Monsieur Coynel, 1er adjoint,
- mais surtout 47 ans de fidélité à la FNATH ;
- et un discours du président national de la fédération, Jean-Pierre Monier.
| ← Suicides au travail. La faute inexcusable de Renault confirmée par la cour d’appel de Versailles | Comment transformer les salariés précaires en kleenex... → |