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Du 12 au 20 octobre 2012 – Semaine nationale de prévention Un sondage exclusif pour la FNATH sur les Français et la souffrance au travail

17/10/2012 11:21 par Admin Admin

Plus de 80% des français ont le sentiment que, depuis quelques années, le nombre de salariés en situation de souffrance au travail a augmenté et 30% estiment que la crise économique les conduit à accepter plus de souffrance dans leur vie professionnelle. Tels sont parmi d’autres les principaux enseignements d’un sondage exclusif réalisé pour la FNATH, à l’occasion de sa semaine nationale de prévention de la souffrance au travail.

Plus de 8 Français sur 10 (84%) ont le sentiment que, depuis quelques années, le nombre de salariés en situation de souffrance au travail a augmenté. 61% pensent même que ce nombre a beaucoup progressé. Seul 1 Français sur 10 pense que la situation de souffrance au travail est restée identique depuis quelques années, tandis qu’à peine 3% estiment qu’elle a diminué.

En outre, la fréquence personnelle des problèmes liés au travail se révèle importante: près d’1 actif sur 2 (48%) déclare ressentir souvent ou très souvent des moments d’intense fatigue et 47% disent souffrir de troubles musculo-squelettiques (douleurs musculaires ou articulaires) ou de problèmes de dos. Autre problème lié au travail que 44% des actifs ressentent souvent ou très souvent : les émotions négatives ou pénibles (irritabilité, stress, angoisse). Enfin, plus d’1 actif sur 3 (36%) souffre également souvent ou très souvent de troubles du sommeil liés au travail et près d’1 sur 4 (24%) de troubles alimentaires à la même fréquence (maux de ventre, variations du poids…).

Aussi près de 3 personnes actives sur 4 (73%) souffrent-elles souvent ou très souvent d’au moins l’un des cinq problèmes évoqués ci-dessus, et 1 sur 3 (33%) en souffre même très souvent. Les catégories socio-professionnelles modestes ont une propension un peu plus forte que les catégories supérieures à souffrir souvent ou très souvent de problèmes liés au travail (74% contre 8%), même si dans les deux cas ces phénomènes sont très répandus.

Par ailleurs, la crise économique et ses conséquences sur l’emploi n’est pas sans impact sur l’acceptation des souffrances au travail par les actifs. Si 70% d’entre eux déclarent qu’ils ne pourraient pas être amenés à accepter plus de souffrance dans leur vie professionnelle du fait de la crise, 29% pensent au contraire qu’ils pourraient l’être, dont 11% « tout à fait».
 
Télécharger les résultats du sondage et le dossier de presse


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