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Économies dans le champ de la santé. Pas de mesures défavorables aux usagers, du moins officiellement
14/05/2014 08:21 par Admin Admin
La ministre de la santé a détaillé les mesures envisagées par le gouvernement pour économiser 10 milliards d'euros supplémentaires dans la champ de la santé. Aucune mesure ne devrait toucher les malades puisqu'il ne devrait y avoir aucune franchise ou aucun déremboursement supplémentaire.
Pour autant certaines mesures comportent potentiellement une dégradation de l'accès aux soins.
Les mesures d'économie ne porteront pas directement sur les malades mais plutôt sur les médicaments, l'organisation des hôpitaux publics, les actes redondants et la lutte contre les fraudes. Une annonce certes rassurante au regard de mesures prises dans le passé, lorsqu'il fallait "responsabiliser les malades" en les faisant payer davantage !
Certes le gouvernement n'annonce aucune franchise nouvelle, mais il n'en supprime pas pour autant, alors qu'il les avait violemment critiquées à leur instauration, étant alors dans l'opposition. La FNATH rappelle son opposition à tout système de franchise, en particulier à leur application aux victimes du travail qui voient ainsi réduire leur indemnisation à la suite d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle.
La nouvelle organisation des hôpitaux ou du recours aux médicaments génériques devront, pour aboutir à des économies concrètes, s'appuyer sur une évolution rapide des comportements de l'ensemble des acteurs.
Enfin, si le renforcement de la chirurgie ambulatoire constitue certainement une des pistes d'économies, il n'en comporte pas moins des inquiétudes pour des personnes dont l'état de santé peut être fragile et
qui nécessitent une hospitalisation plus longue. Un tel développement ne peut se faire que de manière concertée et réfléchie.
Pour autant certaines mesures comportent potentiellement une dégradation de l'accès aux soins.
Les mesures d'économie ne porteront pas directement sur les malades mais plutôt sur les médicaments, l'organisation des hôpitaux publics, les actes redondants et la lutte contre les fraudes. Une annonce certes rassurante au regard de mesures prises dans le passé, lorsqu'il fallait "responsabiliser les malades" en les faisant payer davantage !
Certes le gouvernement n'annonce aucune franchise nouvelle, mais il n'en supprime pas pour autant, alors qu'il les avait violemment critiquées à leur instauration, étant alors dans l'opposition. La FNATH rappelle son opposition à tout système de franchise, en particulier à leur application aux victimes du travail qui voient ainsi réduire leur indemnisation à la suite d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle.
La nouvelle organisation des hôpitaux ou du recours aux médicaments génériques devront, pour aboutir à des économies concrètes, s'appuyer sur une évolution rapide des comportements de l'ensemble des acteurs.
Enfin, si le renforcement de la chirurgie ambulatoire constitue certainement une des pistes d'économies, il n'en comporte pas moins des inquiétudes pour des personnes dont l'état de santé peut être fragile et
qui nécessitent une hospitalisation plus longue. Un tel développement ne peut se faire que de manière concertée et réfléchie.
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